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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 08:33

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Françoise Dolto et son fils Carlos : le miracle de la parole

 


« Dis-moi ton nom, mon divin père !

Car un homme revit lorsqu’il est appelé par son nom »

 

Ce sont les paroles adressées par Isis au dieu Rê, dans le dernier blog. Pour aller plus loin dans notre interrogation et notre réflexion, nous allons, dans ce second temps, changer de registre. Il s’agira non plus d’interpréter à partir du texte mais de parler sur la base de notre ressenti. Qu’évoque, en nous, la phrase prononcée par Isis ?

 

Rê et Isis (mythe égyptien)

   

Paroles du dieu qui vint à l’existence de lui-même, qui créa le ciel, la terre et l’eau, le souffle de la vie et le feu, les divinités et les hommes, le bétail, les serpents, les oiseaux et les poissons ; le roi des hommes et des dieux réunis dont les limites vont au-delà des années, et possédant beaucoup de noms, inconnus de celui-ci ou inconnus de celui-là.

 

Isis souhaite connaître le nom de Rê

Isis était une femme intelligente ; son cœur était plus habile que celui de millions d’hommes ; elle avait plus de discernement qu’un million de dieux ; elle était plus judicieuse qu’un million d’esprits. Elle n’ignorait rien de ce qui était dans le ciel et sur la terre, à l’égal de Rê, qui avait créé ce qui est sur la terre. Mais elle souhaitait, en son cœur, connaître le nom de ce dieu auguste.

 

Elle façonne un serpent sacré

Rê, chaque jour, entrait à la tête de son équipage et s’asseyait sur le trône des Deux Horizons. Le grand âge du dieu rendait sa bouche molle ; aussi laissait-il tomber sa salive sur le sol, ou bien il crachait en la jetant à terre. Isis (un jour) la pétrit en ses mains avec la terre sur laquelle elle se trouvait ; elle lui donna la forme d’un serpent sacré, et le modela tel un trait prêt à s’élancer. Mais, devant elle, il ne bougea pas ; aussi put-elle le placer à la croisée des chemins que le dieu auguste avait coutume de suivre, selon son désir, sur le Double Pays.

 

Le dieu mordu par le serpent sacré

Le dieu fit son apparition hors des portes de son palais, tandis que les divinités du palais étaient en sa suite, afin de se promener, comme chaque jour. Alors le serpent sacré le mordit, et le feu de la vie sortit de lui, puis l’animal se cacha dans les roseaux. Le dieu ouvrit la bouche et la voix de Sa Majesté atteignit le ciel. Son Ennéade dit : « Qu’est-ce donc ? Qu’est-ce donc ? » ; les dieux dirent : « Quoi donc ? Quoi donc ? » Il ne pouvait leur répondre, ses lèvres tremblaient, ses membres étaient secoués, car le poison avait pris possession de son corps, de même que le grand Nil charrie tout derrière lui.

 

Le grand dieu affermit alors son cœur et il appela ceux qui étaient en sa suite : « Venez à moi, vous qui êtes venus à l’existence hors de mon corps, dieux qui êtes issus de moi, afin que je vous fasse connaître ce qui m’est arrivé. Une chose douloureuse m’a mordu. Mon cœur ne la connaît pas, mes yeux ne l’ont pas vue, ma main ne l’a pas faite. Je ne reconnais en elle aucun des éléments de ma création. Mais je n’ai jamais ressenti une souffrance comme celle-là ; il n’y a rien de plus pénible que cela. Je suis un Souverain, fils de Souverain, une semence divine venue à l’existence comme dieu. Je suis le Grand, fils du Grand, celui dont le nom fut pensé par son père. J’ai beaucoup de noms et beaucoup de formes. Ma forme est aussi en chaque dieu. Je suis celui que l’on appelle Atoum et Horus le loué. Mon père et ma mère m’ont dit mon nom, et je l’ai caché en mon corps hors de portée de mes enfants de peur qu’un pouvoir soit donné à un magicien contre moi. Or je sortais pour voir ce que j’avais créé, je me promenais sur le Double Pays que j’avais fait, lorsqu’une chose me mordit que je ne connais point. Ce n’est pas le feu, ce n’est pas l’eau, mais mon cœur brûle, mon corps tremble et mes membres ont froid. Que mes enfants, les dieux me soient amenés, avec des paroles bénéfiques – les dieux qui savent les formules magiques et dont la connaissance atteint le ciel ».

 

« Je tremble »

Alors les enfants du dieu vinrent à lui, chacun d’eux se lamentant. Isis s’en vint avec son pouvoir et ses incantations magiques, possédant le souffle de la vie, avec ses incantations magiques pour repousser la maladie, avec ses paroles capables de rendre la vie à une bouche qui étouffe. Elle dit : « Qu’est-ce-donc ? Qu’est-ce donc ?  ô mon divin père ! L’un de tes enfants aurait-il levé la tête à ton encontre ? Alors je le ferai tomber grâce à mon pouvoir magique parfait, et je ferai qu’il soit chassé de la vue de tes rayons ».

 

Le dieu auguste ouvrit la bouche : « En vérité, je marchais sur le chemin, je me prosternais dans le Double Pays, mon cœur souhaitant de revoir ce que j’avais créé, lorsque je fus mordu par un serpent que je n’aperçus même point. Ce n’est pas le feu, ce n’est pas l’eau, mais je suis plus froid que l’eau et plus chaud que le feu ; tout mon corps transpire, et je tremble ; mon regard n’est pas ferme, je ne vois plus ; et le ciel fait que l’eau inonde mon visage comme au temps de l’été ».

 

« Dis-moi ton nom »

Isis répondit : « Dis-moi ton nom, mon divin père ! Car un homme revit lorsqu’il est appelé par son nom ».  – « Je suis celui qui a fait le ciel et la terre, qui a lié les montagnes, qui a créé ce qui existe sur eux. Je suis celui qui a fait l’eau, de telle sorte que la vache nommée Mehet-Ouret put venir à l’existence. J’ai fait le taureau pour la vache, de telle sorte que la jouissance sexuelle vînt aussi à l’existence. Je suis celui qui a fait l’empyrée et les mystères des deux horizons, j’ai placé là les ba des dieux. Je suis celui qui fait venir la lumière lorsqu’il ouvre les yeux, et amène l’obscurité lorsqu’il les ferme. L’eau du Nil coule selon son ordre, celui dont les dieux ignorent le nom. Je suis celui qui a fait venir à l’existence les heures et les jours, je suis celui qui a établi la répartition des fêtes de l’année, et qui a créé le fleuve. Je suis celui qui a fait le feu de la vie, afin de donner existence aux œuvres des temples. Je suis Khepri au matin, Rê au zénith, Atoum dans le soir/ »

 

Mais cela n’arrêta pas le poison dans sa course, et le grand dieu ne se remettait point. 

 

Isis dit alors à Rê : « Ton nom n’est pas parmi ceux que tu m’as dits. Dis-le-moi donc, et le poison sortira, car un homme revit lorsque son nom est prononcé ».

 

Le grand dieu divulgua son nom auprès d’Isis

Le poison brûlait de toute sa brûlure, il était plus fort que la cuisson du feu. Alors Rê dit : « Prête-moi tes oreilles, ma fille Isis, de telle sorte que mon nom passe de mon corps dans ton corps. Le plus divin des dieux l’a caché, pour que ma place soit vaste dans le navire des millions d’années. Lorsqu’il sera sorti de mon cœur, dis-le à ton fils Horus, en le liant par un serment divin, en ayant placé Dieu devant son regard ». Et le grand dieu divulgua son nom auprès d’Isis, la Grande Magicienne.

 

« Rê vit, le poison est mort »

« Ecoule-toi, poison du scorpion. Sors de Rê et de l’œil d’Horus ! Sors du dieu, ô brûlant, selon mon incantation ! Je suis celle qui agit et je suis celle qui chasse. Va-t-en dedans la terre, puissant poison ! Vois, le grand dieu a divulgué son nom. Rê vit, le poison est mort ! » - Selon les mots d’Isis, la grande magicienne, la maîtresse des dieux, qui connaît Rê par son nom.

 

Paroles à prononcer sur une image d’Atoum, Horus le loué, une figure d’Isis et une image d’Horus, peintes sur la main du malade et qui doivent être léchées par cet homme. Cela peut être fait aussi sur une bande de lin très fin que l’on placera sur la gorge du malade. Ceci est un procédé pour agir contre le poison du scorpion. Ou bien encore, on pourra agir de même avec de la bière et du vin qui seront bus par l’homme qu’un scorpion a mordu. C’est cela qui détruit le poison. Vraiment efficace, un million de fois.

(Textes sacrés et textes profanes de l’ancienne Egypte II, traductions et commentaires par Claire Lalouette, Connaissance de l’Orient, Gallimard)

 

 

Télécharger le texte de Rê et Isis

 
Analyse synthétique

 

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commentaires

D
<br /> <br /> <br /> Vivre comme Diogène sans superflu<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Danièle, votre intuition rejoint un texte très célèbre de Saint Paul.<br /> <br /> <br /> Texte des Philippiens sur la kénose<br /> <br /> <br />  Lui de condition divine,<br /> <br /> <br /> Ne retint pas jalousement<br /> <br /> <br /> Le rang qui l’égalait à Dieu.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais il s’anéantit lui-même,<br /> <br /> <br /> Prenant condition d’esclave,<br /> <br /> <br /> Et devenant semblable aux hommes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> S’étant comporté comme un homme,<br /> <br /> <br /> Il s’humilia plus encore,<br /> <br /> <br /> Obéissant jusqu’à la mort,<br /> <br /> <br /> Et à la mort sur une croix!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Aussi Dieu l’a-t-il exalté,<br /> <br /> <br /> Et lui a-t-il donné le Nom<br /> <br /> <br /> Qui est au-dessus de tout nom,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour que tout, au nom de Jésus,<br /> <br /> <br /> S’agenouille au plus haut des cieux,<br /> <br /> <br /> Sur la terre et dans les enfers,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et que toute langue proclame,<br /> <br /> <br /> De Jésus-Christ, qu’il est Seigneur,<br /> <br /> <br /> À la gloire de Dieu le Père.<br /> <br /> <br /> (Philippiens, 2, 6-11)<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Lâcher le superflu<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci Etienne, pour avoir souligner le rapprochement que l’on peut faire entre les 99 plus beaux Noms d'Allah et ceux évoqués par François d’Assise. Lien que l’on<br /> pourrait peut être étendre la quête d’Isis : Dans sa recherche d’origine, de racines et de finalité "Le Nom". La phrase prononcée par Isis me semble être une invitation au "Divin Père" à lâcher<br /> le superflu. Pour enfin retrouver sa véritable essence divine. Un seul nom évoqué par Mohamed ou François d'Assise y suffirait? Le plus humble serait il, entraînerait à sa suite les autres noms.<br /> Mots clé irréfutable provoquant une ouverture vers la voix (ou et) la voie "Comme une enluminure en début d’un texte" Voici une légende que vous publiez peut être. Pour le cas ou "lâcher le<br /> superflu" semblerait être un encouragement à une exaltation unique vers l’esprit ou bien, une exaltation unique vers la matière. Jadis le ciel et la terre n’étaient pas encore distincts et les<br /> principes mâles et femelles n’étaient pas séparés non plus. Tout n’était qu’une seule masse informe, semblable à un oeuf, dont l’étendue est inconnue et qui contenait le principe de vie. Puis<br /> l’essence la plus ténue, la plus pure, s’élevant peu à peu, forma le ciel (l’esprit); la partie la plus lourde s’abaissa et devint la terre (la matière). L’élément le plus léger s’unifia<br /> promptement, mais le plus lourd ne s’assembla qu’avec lenteur et difficulté. « C’est pourquoi le ciel fut formé le premier, la terre en second et plus tard les Kami (divinités) furent engendrés<br /> dans l’espace qui les séparait. Ici, la divinité ne peut apparaître qu’à l’intérieur de cet espace qui tient à distance le ciel pur, évidemment et la terre forcément lourde… »Danièle<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Le village sans nom<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Un village qui n’avait pas de nom empêchait la vie de se développer. Les femmes ne pouvaient avoir d’enfants et tout convergeait vers la mort jusqu’au<br /> jour où un oiseau accompagna, dans la brousse, le chant d’une jeune femme. Intriguée, elle lui demanda son nom. Mais l’oiseau espiègle la renvoya à elle-même en lui demandant le nom de son<br /> village. C’en était trop : elle lui tira une pierre et l’oiseau tomba mort sur le sol. Sans doute fit-on de belles funérailles au laro, qui était un oiseau marabout. Mais en fait il avait<br /> offert sa vie pour donner son nom au village. Et alors le village se peupla d’enfants et retentit de mille chansons. Et si le vieux Rê, au seuil de son existence, avait voulu donner son nom à<br /> Isis, pour que la vie du Grand dieu puisse se perpétuer chez les descendants de la déesse et notamment chez son fils Horus ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il était une fois un village qui n’avait pas de nom. Personne ne l’avait jamais présenté au monde. Personne n’avait jamais présenté la parole par laquelle une somme<br /> de maisons, un écheveau de ruelles, d’empreintes, de souvenirs sont désignés à l’affection des gens et à la bienveillance de Dieu. On ne l’appelait même pas « le village sans nom », car<br /> ainsi nommé, il se serait aussitôt vêtu de mélancolie, de secret, de mystère, d’habitants crépusculaires, et il aurait pris place dans l’entendement des hommes. Il aurait eu un nom. Or, rien ne<br /> le distinguait des autres, et pourtant il n’était en rien leur parent, car seul il était dépourvu de ce mot sans lequel il n’est pas de halte sûre. Les femmes qui l’habitaient n’avaient pas<br /> d’enfants. Personne ne savait pourquoi. Pourtant nul n’avait jamais songé à aller vivre ailleurs, car c’était vraiment un bel endroit que ce village. Rien n’y manquait et la lumière y était<br /> belle.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Or, il advint qu’un jour une jeune femme de cette assemblée de cases s’en fut en chantant par la brousse voisine. Personne, avant elle, n’avait eu l’idée de laisser<br /> aller ainsi les musiques de son coeur. Comme elle ramassait du bois et cueillait des fruits, elle entendit soudain un oiseau répondre à son chant dans le feuillage. Elle leva la tête, étonnée,<br /> contente. « Oiseau, s’écria-t-elle, comme ta voix est heureuse et bienfaisante ! Dis-moi ton nom que nous le chantions ensemble ! » L’oiseau voleta de branche en branche parmi<br /> les feuilles bruissantes, se percha à portée de main et répondit : « Mon nom, femme ? Qu’en feras-tu quand nous aurons chanté ? – Je le dirai à ceux de mon village. – Quel est<br /> le nom de ton village ? – Il n’en a pas, murmura-t-elle, baissant le front. - Alors, devine le mien ! » lui dit l’oiseau dans un éclat moqueur. Il battit des ailes et s’en fut. La<br /> jeune femme, piquée au coeur, ramassa vivement un caillou et le lança à l’envolé. Elle ne voulait que l’effrayer. Elle le tua. Il tomba dans l’herbe, saignant du bec, eut un sursaut misérable et<br /> ne bougea plus. La jeune femme se pencha sur lui, poussa un petit cri désolé, le prit dans sa main et le ramena au village.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Au seuil de sa case, les yeux  mouillés de larmes, elle le montra à son mari. L’homme fronça les sourcils, se renfrogna et dit : « Tu as<br /> tué un laro. Un oiseau-marabout. C’est grave ». Les voisins s’assemblèrent autour d’eux, penchèrent leur front soucieux sur la main ouverte où gisait la bestiole. « C’est en effet un<br /> laro, dirent-ils. Cet oiseau est sacré. Le tuer porte malheur. – Que puis-je faire homme, que puis-je faire ? » gémit la femme, tournant partout la tête, baisant le corps sans vie,<br /> essayant de le réchauffer contre ses lèvres tremblantes. « Allons voir le chef du village, dit son mari. »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ils y furent, femmes, époux et voisins. Quand la femme eut conté son aventure, le chef du village catastrophé dit à tous : « Faisons-lui de belles<br /> funérailles pour apaiser son âme. Nous ne pouvons rien d’autre. Trois jours et trois nuits, on battit le tam-tam funèbre et l’on dansa autour de l’oiseau marabout. Puis on le pria de ne point<br /> garder rancune du mal qu’on lui avait fait, et on l’ensevelit.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Six semaines plus tard, la femme qui avait la première chanté dans la brousse et tué le laro se sentit un enfant dans le ventre. Jamais auparavant un semblable<br /> événement n’était survenu au village. Dès qu’elle l’eut annoncé, toute rieuse, sous l’arbre au vaste feuillage qui ombrageait la place, on voulut fêter l’épouse féconde et l’honorer comme une<br /> porteuse de miracle. Tous, empressés à la satisfaire, lui demandèrent ce qu’elle désirait. Elle répondit : « L’oiseau-marabout est maintenant enterré chez nous. Je l’ai tué parce que<br /> notre village n’avait pas de nom. Que ce lieu où nous vivons soit donc appelé Laro, en mémoire du mort. C’est là tout ce que je veux. – Bien parlé, dit le chef du village ». On fit des<br /> galettes odorantes, on but jusqu’à tomber dans la poussière et l’on dansa jusqu’à faire trembler le ciel.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La femme mit au monde un fils. Alors toutes les épouses du village se trouvèrent enceintes. Les ruelles et la brousse alentour s’emplirent bientôt de cris<br /> d’enfants. Et aux voyageurs fourbus qui vinrent (alors que nul n’était jamais venu) et qui demandèrent quel était ce village hospitalier où le chemin du jour les avait conduits, on répondit<br /> fièrement : « C’est celui de Laro ». A ceux qui voulurent savoir pourquoi il était ainsi nommé, on conta cette histoire. Et à ceux qui restèrent incrédules et exigèrent la vérité,<br /> on prit coutume de dire : « D’abord fut le chant d’une femme. Le chant provoqua la question. La question fit surgir la mort. La mort fit germer la vie. La vie mit au monde le<br /> nom ». (Conte africain, Henri Gougaud, L’arbre aux trésors, Ed. du Seuil)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Le nom et le visage<br /> <br /> <br /> Personnellement je ressens l’utilisation du il ou elle comme une exclusion de la personne. Si appeler quelqu’un par son nom le fait vivre, le désigner par il ou par elle apparaît comme le refus<br /> de lui donner la vie une seconde fois, de lui reconnaître sa place dans la société. Le il ou le elle utilisés seuls nous livrent un homme ou une femme sans visage. Le nom et surtout le prénom<br /> sont une manière de rendre visible le visage de l’autre.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Au sujet du NOM , voici une modeste contribution .<br /> Je suis toujours mal à l'aise lorsque j'entends désigner une personne par "il" ou "elle" . Dans mon enfance , mes parents disaient : " C'est mal poli !" .<br /> Aujourd'hui , je crois comprendre que c'est plus grave car le pronom indéfini ne permet pas à la personne d' exister .<br />  <br /> Dans Les Taiseux , J.L Ezine  analyse justement ce problème du nom . Toute son enfance il a cherché à savoir quel est son nom : Bunel ? Ezine? Il n'a pas parlé ( ni regardé : autre manière<br /> d' exister ) a son beau-père pendant 17 ans .<br /> Dans ce  récit, il  y a aussi  des  remarques sur l'emploi du nom seul  ( exclusion du prénom ) qui pourraient t'intéresser .<br /> Veux-tu que je te prète ce livre ?<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Je pense que votre interrogation est tout à fait bien venue, en tout cas tout à fait dans l'esprit du texte égyptien. Rê, qui se rapproche beaucoup du Dieu unique, prend d'immenses précautions<br /> pour révéler son nom. Il ne le fait que dans une relation d'amour et dans une infinie discrétion. C'est bien qu'il y a un risque infini de parler de Dieu à tort et à travers. Sans doute y a t-il<br /> aussi un risque de parler de soi sans retenue.<br /> <br /> <br /> Si j'ai évoqué les 99 noms de Dieu dans l'Islam, c'était pour souligner le rapprochement très étroit que l'on peut faire entre les noms évoqués par Mohamed et ceux qui sont énoncés par François<br /> d'Assise...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Que dire de ces gens dont tant l'association qu'eux même se présentent avec le nom de Dieu à la bouche? Un coup du deuxième président de mutinationale qui leur sert ce gensre de nourriture?<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> <br /> N’avons-nous pas fait de la terre un berceau ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> <br /> Tout est de la volonté de Dieu<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> <br /> Calligraphie de Allah<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Suite<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Baqi<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الباقي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Permanent<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wārith<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الوارث<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Héritier<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ar-Rashīd<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الرشيد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui agit avec droiture<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> As-Sabur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الصبور<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Patient<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> EditRegion7 Islammedia 2010<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Suite<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> At-Tawwab<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> التواب<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui ne cesse d'accueillir le repentir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Muntaqim<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المنتقم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Vengeur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Afuww<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> العفو<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Indulgent<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Ra’ūf<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الرؤوف<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Bienveillant en grâce<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mālik-ul-Mulk<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> مالك الملك<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Maître du Pouvoir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dhul-Jalāli-wal-Ikrām<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> ذو الجلال و الإكرام<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Détenteur de Majesté qui mérite d'être Exalté<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Muqsit<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المقسط<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Equitable<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Jāmi‘<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الجامع<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Rassembleur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Ḡhani<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الغني<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Riche par excellence<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mughni<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المغنى<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui satisfait les besoins de Ses créatures<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Māni‘<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المانع<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Défenseur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ad-Dār<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الضار<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui peut nuire (à ceux qui L'offensent)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> An-Nāfi‘<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> النافع<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Utile<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> An-Nūr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> النور<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La Lumière<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Hādi<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الهادي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Guide<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Badī‘<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> البديع<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'inventeur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Baqi<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Suite<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Qayyūm <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> القيوم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Immuable<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wājid<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الواجد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui existe<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mājid<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الماجد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Illustre<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wāhid<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الواحد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Unique<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> As-Samad<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الصمد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L' Eternel Seigneur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Qādir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> القادر<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Déterminant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Muqtadir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المقتدر<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Tout Puissant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Muqaddim<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المقدم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui a tout précédé<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mu’akhir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المؤخر<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui sera après tout<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Awwal<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الأول<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Premier, dont l'existence n'a pas de début<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Ākhir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الآخر<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Dernier, dont l'existence n'a pas de fin<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Adh-Dhāhir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الظاهر<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Extérieur, l'Apparent<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Bātin<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الباطن<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Intérieur, le Caché<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wāly<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الواليي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Monarque<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Muta'āli<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المتعالي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Sublime<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Barr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> البر<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Bienfaiteur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> At-Tawwab<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> التواب<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Suite<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wadūd<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الودود<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui aime beaucoup<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Majīd<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المجيد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Très Glorieux<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Bā‘ith<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الباعث<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui ressuscite<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ashahīd<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الشهيد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Témoin<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Haqq<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الحق<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Vrai<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wakīl<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الوكيل<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Tuteur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Qawi<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> القوي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Fort<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Matīn<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المتين<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Robuste<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wa'li<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الولي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Protecteur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Hamīd<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الحميد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Louable<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Muhsi<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المحصي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui connaît les comptes de tous<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mubdi‘<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المبدئ<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Auteur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mu‘īd<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المعيد<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui fait rentrer tout le monde dans le néant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Muhyī<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المحيي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui donne la vie<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mumīt<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المميت<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui donne la mort<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Hayy<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الحي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Vivant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Qayyūm<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> القيوم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Suite<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Khabīr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الخبير<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Bien-Informé<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Halīm<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الحليم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Doux, le Très Clément<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Adhīm<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> العظيم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Immense, l'Eminent<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Ḡafhūr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الغفور<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui Pardonne<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ash-Shakūr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الشكور<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Très-Reconnaissant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-'Ali<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> العلي<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Elevé<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Kabīr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الكبير<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Infiniment Grand<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Hafīdh<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الحفيظ<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Gardien<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Muqīt<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المقيت<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui nourrit tout le monde<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Hasīb<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الحسيب<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui règle le compte de tout le monde<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Jalīl<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الجليل<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Majestueux<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Karīm<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الكريم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Noble<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ar-Raqīb<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الرقيب<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Observateur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mujīb<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المجيب<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui exauce les prières<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wāsi‘<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الواسع<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Vaste<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Hakīm<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الحكيم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Sage<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wadūd<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Suite<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Qahhār<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> القهار<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Irrésistible<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Wahhāb<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الوهاب<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Très Généreux<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ar-Razzāq<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الرزاق<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui accorde la subsistance<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Fattāh<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الفتاح<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui accorde la victoire<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-‘Alīm<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> العليم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Omniscient<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Qabid<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> القابض<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui retient et qui rétracte<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Bāsit<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الباسط<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui étend Sa générosité<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Khāfid<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الخافض<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui abaisse<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ar-Rāfi‘<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الرافع<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui élève<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mu‘izz<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المعز<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui rend puissant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Moudhill<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المذل<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui humilie les fiers<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> As-Samī‘<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> السميع<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Audient, Celui qui entend toute chose<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Basīr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> البصير<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Voyant, Celui qui voit toute chose <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Hakam<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الحكم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'Arbitre<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-‘Adl<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> العدل<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Juste<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Latīf<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> اللطيف<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Bon dans l'épreuve<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Khabīr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الخ�<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> De Saint François à Mohamed<br /> <br /> <br /> Les 99 plus beaux Noms<br /> d'Allah<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />   <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Allah<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الله<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dieu<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ar-Rahmān<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الرحمن<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Très-Miséricordieux<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ar-Rahīm<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الرحيم<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Tout-Miséricordieux<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Malik<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الملك<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Souverain<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Quddūs<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> القدوس<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Saint<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> As-Salām<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> السلام<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La Paix<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mu'min<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المؤمن<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La Sauvegarde<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mouhaymin<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المهيمن<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Préservateur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-‘Aziz<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> العزيز<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Tout Puissant<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Jabbār<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الجبار<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui domine et contraint<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Mutakabbir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المتكبر<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L'innaccessible<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Khāliq<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الخالق<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Créateur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Bāri’<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> البارئ<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Producteur<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Musawwir<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> المصور<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Celui qui façonne ses créatures<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Ghaffār<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> الغفار<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Qui absout beaucoup<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Al-Qahhār<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Ce qui m’étonne, dans toute cette affaire, c’est que François lui-même n’a pas changé de nom. Il a conservé le nom que son<br /> père lui avait imposé à son retour de voyage, comme s’il voulait respecter cet ultime héritage, autour duquel il s’est structuré au cours de sa jeunesse. Peut-être est-ce le signe de l’humilité<br /> (Tu es humilité !) du Père auquel il se confie.<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> François d’Assise et le nom<br /> <br /> <br />  Tu sais ma référence importante à François d'Assise. Et c'est cette figure qui m'interroge par les échos que nous avons de ses biographes et de ses<br /> écrits.<br /> <br /> <br /> Pour nous aujourd'hui.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le père fait changer le nom de son fils<br /> <br /> <br /> Les biographes nous disent qu'à sa naissance, le père de "François" était en voyage -il était un marchand commercial de tissus. Occupé donc à ses affaires et à ses<br /> intérêts. Le bébé est baptisé à Assise avec le nom de "Jean- Giovanni". A son retour (de France probablement) le père n'est pas content du tout et fait changer le nom: son fils doit s'appeler<br /> "François-Francesco". Voilà le père donc qui intervient pour donner le nom qu'il veut à son fils.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le changement du nom du père<br /> <br /> <br />  Ce fils François, après sa jeunesse où il essaye de suivre la carrière de son père - marchand de tissus et jeune brillant dans les fêtes et<br /> soirées avec les copains, quand il s'interroge en profondeur sur son avenir et le sens de sa vie, il va tout lâcher et changer de comportement, de valeurs et de façon de vivre. Le voilà donc<br /> qu'il distribue argent et tissus aux pauvres, il donne à tout le monde et ouvre la boutique de son père aux plus défavorisés...au nom de l'Évangile. Le père le poursuit et lui fait même un procès<br /> publique et voilà sur la place publique d’Assise, devant le Maire et devant l'Évêque le jugement: François alors se dépouille complètement de ses vêtements et dit à son père: "Pierre Bernardone<br /> n'est plus mon père (il dit donc le nom de son père.) et je lui rends non seulement son argent que voici, mais encore tous mes vêtements. En toute liberté désormais, je pourrai <br /> dire: Notre Père qui est aux cieux!". Quel changement de "nom" du père! Le père lui a changé son nom à sa naissance, François lui change de nom (et d'identité?) à sa jeunesse et fait le choix<br /> d'un autre père, celui qui est au delà de tout, dans les cieux....<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La recherche inlassable d’un nom pour le père des cieux<br /> <br /> <br /> Et en lisant ses Écrits, à la fin de sa vie, pas très longue et bien malade, je découvre un texte impressionnant de François, où il continue sa recherche inlassable<br /> pour découvrir et  donner un nom à ce Père qui est dans les cieux. Le texte de François (chaque mot, chaque "nom" mériterait d'être commenté et actualisé...):<br /> <br /> <br /> "Tu es saint, Seigneur, seul Dieu, toi qui fais des merveilles.<br /> <br /> <br /> Tu es fort, tu es grand, tu es très haut, tu es roi tout puissant,<br /> <br /> <br /> Toi, Père saint, roi du ciel et de la terre.<br /> <br /> <br /> Tu es trine et un, Seigneur, Dieu des dieux,<br /> <br /> <br /> tu es le bien, tout bien, le souverain bien,<br /> <br /> <br /> Seigneur Dieu vivant et vrai.<br /> <br /> <br /> tu es amour, charité;<br /> <br /> <br /> tu es sagesse;<br /> <br /> <br /> tu es humilité;<br /> <br /> <br /> tu es patience;<br /> <br /> <br /> tu es beauté;<br /> <br /> <br /> tu es mansuétude;<br /> <br /> <br /> tu es sécurité;<br /> <br /> <br /> tu es quiétude;<br /> <br /> <br /> tu es joie;<br /> <br /> <br /> tu es notre espérance et notre allégresse;<br /> <br /> <br /> tu es justice;<br /> <br /> <br /> tu es tempérance;<br /> <br /> <br /> tu es toute notre richesse à suffisance.<br /> <br /> <br /> Tu es beauté,<br /> <br /> <br /> tu es mansuétude,<br /> <br /> <br /> tu es protecteur,<br /> <br /> <br /> tu es notre gardien et notre défenseur,<br /> <br /> <br /> tu es force,<br /> <br /> <br /> tu es rafraîchissement.<br /> <br /> <br /> Tu es notre espérance,<br /> <br /> <br /> tu es notre foi,<br /> <br /> <br /> tu es notre charité,<br /> <br /> <br /> tu es toute notre douceur,<br /> <br /> <br /> tu es notre vie éternelle,<br /> <br /> <br /> grand et admirable Seigneur,<br /> <br /> <br /> Dieu tout-puissant,<br /> <br /> <br /> miséricordieux sauveur."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je laisse la question grande ouverte et le défi: ma référence au père concret que j'identifie dans ma vie et qui m'a construit en grande partie, et ma référence à<br /> ce père "autre" et immense digne de tous les noms les plus beaux?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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L
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D
<br /> <br /> C'est vrai qu'on pourrait détourner la phrase de son sens premier et penser que l'homme revit lorsqu'il est appelé par le nom de son "divin" père. C'est en effet le renvoyer à sa propre<br /> filiation.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Que serais je sans le nom de mon père en ce moment ou il me manque beaucoup?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> www.dutertetherapie.com<br />     <br /> <br /> <br /> http://krachdusperme.over-blog.com/<br /> <br /> <br /> www.protectiondelenfance.over-blog.com<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Pour la première fois ou presque, il y a peu de réactions à cet article du blog. Pourquoi ? Aux intervenants éventuels et aux lecteurs de le dire. Peut-être une erreur de méthode ? Le sujet ne me<br /> semble pourtant pas dénué d'intérêt.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Vous êtes la branche et nous sommes les oiseaux sur la branche<br /> <br /> <br /> A un moment donné, dans le film, Des hommes et des dieux, les moines de Tibérine en Algérie sont découragés. Ils disent : « Nous sommes<br /> comme des oiseaux sur la branche ». Certains sont prêts à partir sous la pression de l’armée et du GIA. Alors une femme musulmane leur répond : « Vous êtes la branche et c’est nous<br /> qui sommes les oiseaux ». Cette femme relance les moines dans leur vocation en soufflant leur nom : ils sont une branche de l’arbre de vie, auquel tout homme est<br /> attaché. Et pourquoi sont-ils cette branche ? Parce qu’ils sont reliés à la source, c’est-à-dire, selon leur foi et la foi musulmane, au Nom ou à la Parole de Celui qui fait exister le<br /> monde. Ils sont là, comme des témoins fragiles d’une Transcendance silencieuse, d’une mort sans cesse menaçante d’où peut jaillir la Vie, d’une Humanité sous-jacente à toutes les croyances, qui<br /> révèle sans le dire vraiment le nom d’un Dieu qui serait plus homme que les hommes eux-mêmes. Selon leur conviction, le mot « Homme » est devenu le Nom même de Dieu. Ils l’ont affirmé<br /> au prix de leur vie, au point d’en perdre la tête.<br /> <br /> <br /> <br />
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W
<br /> <br /> L'article est présenté sur wikio :http://www.wikio.fr/sources/mythesfondateurs.over-blog.com-pj1Z<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> <br /> L’idole de Magritte (l’auteur de la pipe)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> <br /> La pipe de Jacques Lacan<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> A Yvon Montigné <br /> <br /> <br /> Comme c'et drôle le Montigné-Chérubin, cela me rappelle des choses !<br /> <br /> <br /> Ce que tu dis sur le surnom est tout à fait original et intéressant. Le surnom cherche à spécifier davantage. Et pourtant, lorsque j'étais au collège, j'avais un<br /> petit surnom "Tétienne". C'était d'ailleurs à peine un surnom. Or il est passé à mon frère qui me suivait au collège.<br /> <br /> <br /> Tout à fait d'accord sur le mystère personnel...<br /> <br /> <br /> A Charles Lallemand<br /> <br /> <br /> Je pense  que nous nous rejoignons à peu près. Mais qu'est-ce qui se passe maintenant ? Tu nous faisais des développements très éclairants parce que tu connais<br /> bien Lacan et ses disciples. Et maintenant même le mot Lacan semble être interdit. Et le pauvre psychanalyste devient comme mon Taureau sans nom. Mais comme le Taureau sans nom, il devient<br /> l'Unique. Et toi tu parles en son nom (sans le dire) comme la pythie parlait au nom du dieu, mais dans un langage mystérieux et pas toujours très compréhensible, comme si tu voulais dire sans<br /> dire. Personne ne te reproche d'être spécialiste de Lacan : nous avons besoin de ton éclairage. La seule chose, c'est que tu nous as un peu imposé le phallus comme un leitmotiv. C’était<br />  étrange parce que l'arrière-fond de ta réflexion inspiré par le maître n'était pas suffisamment explicité pour que nous puissions faire notre miel de ce que tu disais.<br /> Pourquoi, par exemple, ne pas rapprocher le phallus du nom du père ? Il a manqué une retraduction, une redigestion de ta part, qui nous amène à une plus grande intelligence de ce que tu voulais<br /> faire passer. Conserve donc ta référence à Lacan. Yvon se réfère bien souvent à Lévinas et cela ne pose pas problème. Mais lorsque c'est difficile essaie de faire une traduction, issue de ta<br /> propre compréhension. En tout cas, pour le moment je regrette tes textes qui avaient une grande tenue littéraire et intellectuelle avec la restriction que j'ai dite.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> "L'amour" ? Il y a ce mot dans "pédophile" (paidos le jeune enfant,  philos 1) qui aime 2) qui est aimé de ). On ne consacre pas toute une vie à "élever des enfants", comme<br /> dit Robert, sans quelque part les aimer ! Mais de quel "amour" ? "Pédéraste" est plus explicite (érastès amoureux), c'est le désir ici au sens d'attirance, de jouissance.<br /> <br /> <br /> Or sur la route de Madison, le "désir", je l'entends plus profondément comme ce que tu dis Etienne de l'amour, enfin pas tout-à-fait,<br /> disons " l'amour et basta ! " plutôt que " l'amour se suffit à lui-même ", car il me semble, c'est parce que l'amour ne se suffit pas à lui-même que justement l'amour, c'est l'amour ! du moins<br /> pour nous autres humains, car pour le Dieu tout-puisant, je ne sais pas, il faudrait demander aux théologiens.<br /> <br /> <br /> Robert et Francesca, sur la route de Madison, ils se quittent. "Ne pas céder sur son désir, sauf la<br /> jouissance." On peut dire ça comme ça ! Comprenne qui pourra.<br /> <br /> <br /> (Et pour ne pas dissiper l'attention, celui qui l'a dit, cette fois, je ne le nommerai pas).<br /> <br /> <br /> Charles      <br /> <br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> Nom, prénom, surnom<br /> <br /> <br /> N’étant pas très porté sur l’enthousiasme symbolique, je m’interroge sur l’importance du nom que l’on porte<br /> aujourd’hui.<br /> <br /> <br /> Le nom est soumis à des législations fort différentes selon les pays, et les citoyens n’y meuvent mais. Voir l’article de Wikipedia : « Noms de familles<br /> en France », avec quelques réflexions intéressantes.<br /> On peut choisir le prénom pour des raisons de filiation, de signification (envoyer un message), et aujourd’hui d’euphonie ou de mode. C’est un peu tristounet.<br /> <br /> <br /> Reste le surnom qui peut être officialisé. C’est pour moi le plus intéressant. Qu’il soit choisi par la personne ou qu’il lui soit attribué par son entourage ou par<br /> l’histoire.<br /> <br /> <br /> <br /> Notre nom de famille, peu répandu, est strictement inféodé depuis fort longtemps à une petite région  à l’est de Rennes. Et dans la commune de La Bouexiere, les Montigné étaient<br /> si nombreux que les différentes lignées portaient des surnoms, la nôtre était Montigné-Chérubin. Ma sœur a pu établir un arbre généalogique presque complet jusqu’en 1707. Un certain Yves Montigné<br /> était maire du village  lors de la Révolution et nous conservons un assez grand nombre de documents concernant sa gestion et son aura locale. Quelques notaires dans la famille<br /> nous ont laissés divers documents  sur diverses époques. Le plus ancien date de 1550. C’est intéressant pour l’histoire locale en général , mais pour ce qui est de chacun<br /> d’entre nous ?  A part une forte identité rennaise et donc bretonne, vu qu’il n’y a que deux mariages dans toute cette histoire durant trois siècles avec des non<br /> régionaux ?  Mais à part ça ?<br /> Le choix des prénoms est plus significatif. Il y a chez nous un prénom héréditairement porte malheur par exemple ; celui qui y a échappé a complètement changé de prénom d’usage dès son<br /> enfance. Mais pas son fils.<br /> <br /> Que le nom soit paternel comme en France (d’autres règles fonctionnent ailleurs) renseigne sur le fonctionnement patriarcal ou matrimonial du pays. De là à en tirer d’autres<br /> significations…<br /> <br /> <br /> <br /> Dans la Bible, il est quelques noms significatifs, comme celui de Samuel, qui correspond à sa mission, mais la plupart des plus importants sont des « surnoms » donnés par Dieu pour leur<br /> rôle assigné dans l’histoire de l’Alliance. Ils sont évidemment hautement symboliques.<br /> <br /> <br /> Dans le mythe égyptien,  à travers un nom secret, Isis cherche à percer le mystère personnel qui dépasse l’identité divine<br /> et le rôle démiurge de Rê. Cette interrogation vis à vis de l’autre est pour chacun d’entre nous sans fin et toujours émouvante, souvent merveilleuse. Qu’elle soit focalisée ou non sur<br /> le nom.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Si j'ai bien compris, tu te situes dans un amour d'un homme pour une femme et d'une femme pour un homme en dehors de toute perspective de filiation. Et alors tu fais apparaître ce qui est à la<br /> base de toute filiation et qui dit le mystère de la vie : je veux parler de l'amour, l'amour se suffisant à lui-même. Et puisque Rê est le Dieu tout-puissant, le nom de ce Dieu ne serait rien<br /> d'autre que l'Amour lui-même. Il s'agit alors d'une perspective très intéressante au point de vue anthropologique comme au point de vue spirituel. Mais peut-être veux-tu dire encore autre<br /> chose...<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Tu nous demandes de nous exprimer Etienne, non plus à partir de l'interprétation du texte mais sur le fondement de notre ressenti; alors, c'est ce que je fais.<br /> <br /> <br /> Et cela m'évoque l'intimité (intimus ce qui est le plus au fond) de deux "couples d'un moment", pour parler comme les physiciens, celui  d'Un homme et une femme de Chabrol en 66 et surtout celui en 95 de Clint Eastwood (Robert) et Francesca (Meryl Streep). Ils sont amants, c'est un amour<br /> autre. "Une famille ? Personne n'est obligé d'élever des enfants, cette morale de la famille américaine" dit Robert. Elle : "Tout ce que je resentais avec<br /> lui, je me comportais comme une autre femme, et pourtant j'étais moi."<br /> <br /> <br /> Cela aussi, ne peut-il se transmettre ?  "Nous ne faisons rien de mal vous savez -c'est lui qui parle- rien que vous ne puissiez raconter à vos enfants." Ce que j'entends<br /> dans la suite de notre texte,  : "Lorsqu'il sera sorti de mon coeur, dis-le à ton fils Horus, en le liant par un serment divin, en ayant placé Dieu devant son regard."<br /> <br /> <br /> Charles<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Charles il faudrait que tu explicites davantage. Je sens que tu dis quelque chose d'intéressant mais je ne comprends pas vraiment.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Avec la lecture que tu fais Etienne par rapport à la question, essentielle il est vrai, du père dans la filiation, j'entends aussi l'autre lecture : "de vive voix<br /> ils s'appellent Rê Isis un prénom un nom ? ", père mère non pas, mais un homme une femme ils s'appellent, de s'appeler les structure, " rien, dit Robert à Francesca sur la route de madison, que vous ne puissiez raconter à vos enfants"...cha ba da ba da, cha ba da ba da,<br /> la...la...la...la<br /> <br /> <br /> Charles<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Le nom du Père est lui-même symbolique<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Lorsqu’on évoque le nom du père, il ne s’agit pas simplement du nom précis de tel homme. Ce nom est lui-même symbolique car il renvoie à tous ceux qui l’ont précédé<br /> dans la lignée, comme s’il parcourait en sens inverse toute l’évolution humaine jusqu’à atteindre non seulement une hypothétique Origine mais un au-delà hypothétique de l’Origine, qui porterait<br /> toute la Puissance créatrice du monde. « Au commencement était le Verbe… » Autrement di, c’est la Parole a sens fort du terme qu’évoque le Nom du Père.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> La femme qui reçoit le nom du Père<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il est vrai que la femme précède le père. Et il est sans doute vrai aussi que le matriarcat a précédé le patriarcat. De la même façon qu’elle reçoit la semence du<br /> père, elle reçoit aussi son nom pour le transmettre à ses enfants, assurant ainsi comme le dit Charles la triangulation nécessaire. Grâce à la transmission qu’elle opère, le père lui-même va<br /> s’imposer comme tiers et permettra d’éviter la psychose toujours possible. Autrement dit, grâce à la transmission du nom du père, la mère introduit dans la famille la dimension symbolique sans<br /> laquelle l’être humain parlant ne pourrait exister.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Ce qu'elle m'inspire, cette parole,<br /> <br /> <br /> c'est qu'il n'y aurait pas de père<br /> <br /> <br /> s'il n'y avait d'abord , non pas une mère<br /> <br /> <br /> mais une femme, réelle.<br /> <br /> <br /> Lui, Rê, c'est son nom.<br /> <br /> <br /> Elle, elle porte un autre nom.<br /> <br /> <br /> Plus que de se nommer, de vive voix Ils s'appellent,<br /> <br /> <br /> Rê, Isis,  un prénom, un nom ?<br /> <br /> <br /> Un présent,<br /> <br /> <br /> un tiers.<br /> <br /> <br /> Charles<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Épilogue<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’exemple du taureau qui renvoie à la rencontre des dieux primordiaux, ayant déjà intégré le féminin et le masculin, nous permet de comprendre la naissance de la<br /> parole. Elle surgit du mystère, pour le dire à l’autre lorsque la femme rencontre l’homme dans l’acte créateur lui-même. Et si nous croyons en un Dieu qui nous précède, nous pouvons dire que la<br /> Parole a été engendrée parce que le Dieu de l’Origine est en même temps Père et Mère.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Le taureau sans nom<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Lorsque j’étais enfant, j’habitais dans une ferme. Nous avions une vingtaine de vaches et toutes portaient un nom : l’étoile, la flora, la comtesse, la<br /> fleurette, la mignonne, l’aurore, la rossignol. Mais il y avait un taureau et ce taureau ne portait pas de nom. Il était le Taureau, l’Unique, et il avait la première place dans l’étable.<br /> Régulièrement, on le sortait dans la cour pour féconder une vache attachée à un gros marronnier, planté là comme l’arbre de la vie. C’était un spectacle interdit aux enfants mais tous, nous<br /> regardions la scène, installés derrière la porte vitrée de la maison. Très jeunes, l’Animal nous a livré le secret de la vie. Il n’avait pas de nom et pourtant il avait un secret. Son nom était<br /> son secret. Ce nom ne pouvait être dit car il était de l’ordre du mystère. Il le livrait pour notre initiation d’enfants à chaque fécondation. Mais il disait sans dire,  dans le<br /> corps à corps avec la vache. Un peu comme Rê dans le corps à corps avec Isis. Ainsi le nom est là pour dire sans dire le secret de l’origine, le secret de la filiation.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> <br /> Le mur des mots<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Bien nommer les êtres et les choses<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous avez bien vu l’enjeu du nom en le situant du côté du sujet ou de la personne. Ce qui me séduit le plus dans ce que vous dites, c’est la tâche essentielle pour<br /> l’homme aujourd’hui de bien nommer les choses, c’est-à-dire de situer chacun et chaque chose dans l’espace symbolique, qui est notre maison commune. Avant de changer la société ou les individus<br /> commencer par travailler sur les mots. Le véritable baptême, c’est lorsqu’un père et une mère donnent un nom à leur enfant. Si l’enfant est mal nommé, faut-il procéder à un baptême<br /> républicain ? Pourquoi pas ? Mais je ne sais pas si la république représente l’espace symbolique idéal. Cet espace, il est entre la communauté et la famille, et la république elle-même,<br /> c’est-à-dire là où se construit le sujet par la parole et par les interactions de toutes sortes. Sans doute est-ce dans cet espace intermédiaire que devraient se rectifier toutes les nominations<br /> mal faites, espace intermédiaire où l’autre est accepté et où l’amour devient possible. Le véritable nom est celui que donne l’amour…<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Nommer pour se distancier et offrir à l’autre son espace de vie<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dis moi ton nom<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Car un homme revit lorsqu il est appelé par son nom<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Me semble un principe très fort qui renvoie a l intimité de chacun.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le nom que chacun porte est sûrement l une des choses les plus intimes, des plus premières ( avec la nourriture, le sommeil...)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’on ne rentre dans la communauté des hommes que par le nom que donne un parent<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Imaginons quelqu'un qui n ait pas de nom....Il ne pourrait être admis dans notre communauté humaine.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C est parce que l homme a réussit a nommer les choses qu il a pu se distancier de celle ci et se les représenter d une manière symbolique.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L'un des respects fondamentaux est donc de nommer correctement chacun ; comme le dit Camus<br /> <br /> <br /> Mal nommer les choses, c est participer aux malheurs du monde.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour terminer cette réflexion en posant une question ouverte<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Si un homme revit lorsqu il est appelé par son nom, faut-il rendre plus officiel, plus institutionnalise le baptême républicain ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Merci<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Jacques sort du coma lorsque son père prononce son nom<br /> <br /> <br /> Il y a une vingtaine d’années, Jacques a neuf ans. Sortant de chez lui, il se trouve sur la route nationale. Une voiture arrive à grande vitesse et le prend de<br /> plein fouet. Il se trouve maintenant inanimé sur la chaussée. Alertées par un violent coup de frein, sa mère et ses deux sœurs se précipitent sur la route et ne peuvent que constater<br /> l’accident ; elles se s’activent pour lui venir en aide et téléphonent à l’équipe du SAMU, qui arrive rapidement et fait conduire Jacques à l’hôpital neurologique de Lyon. Pendant plusieurs<br /> jours, le malade est dans le coma et tous les efforts s’avèrent inutiles pour le réveiller. Malheureusement, son père, parti en Espagne, n’est pas là. Il faut un certain temps<br />  pour arriver à le contacter. Il arrive enfin au bout de plusieurs jours et s’écrie devant son fils : « Jacques, c’est moi ». Jacques alors ouvre les yeux et<br /> sourit à son père.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Olivier Schmidt-Chevalier, comme chaque fois, présente cet article dans son blog de blogs http://blogoliviersc.org/  Un grand merci !<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Le buisson ardent et la révélation du nom divin<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro,<br /> <br /> <br /> Son beau-père, prêtre de Madiân ;<br /> <br /> <br /> Il l'emmena par-delà le désert<br /> <br /> <br /> Et parvint à la montagne de Dieu, l'Horeb.<br /> <br /> <br /> L'Ange de Yahvé lui apparut,<br /> <br /> <br /> Dans une flamme de feu, du milieu du buisson.<br /> <br /> <br /> Moïse regarda : le buisson était embrasé<br /> <br /> <br /> Mais le buisson ne se consumait pas.<br /> <br /> <br /> Moïse dit : "Je vais faire un détour pour voir cet étrange spectacle,<br /> <br /> <br /> Et pourquoi le buisson ne se consume pas."<br /> <br /> <br /> Yahvé vit qu'il faisait un détour pour voir,<br /> <br /> <br /> Et Dieu l'appela du buisson.<br /> <br /> <br /> "Moïse ! Moïse !", dit-il, et il répondit : "Me voici."<br /> <br /> <br /> Il dit : "N'approche pas d'ici, retire tes sandales de tes pieds<br /> <br /> <br /> Car le lieu où tu te tiens est une terre sainte."<br /> <br /> <br /> Et il dit : "Je suis le Dieu de ton père,<br /> <br /> <br /> Le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob."<br /> <br /> <br /> Alors Moïse se voilà la face,<br /> <br /> <br /> Car il craignait de fixer son regard sur Dieu.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Yahvé dit : "J'ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte.<br /> <br /> <br /> J'ai entendu son cri devant ses oppresseurs ;<br /> <br /> <br /> Oui, je connais ses angoisses.<br /> <br /> <br /> Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens<br /> <br /> <br /> Et le faire monter de cette terre vers une terre plantureuse et vaste,<br /> <br /> <br /> Vers une terre qui ruisselle de lait et de miel,<br /> <br /> <br /> Vers la demeure des Cananéens, des Hittites, des Amorites,<br /> <br /> <br /> Des Perizzites, des Hivvites et des Jébuséens.<br /> <br /> <br /> Maintenant, le cri des Israélites est venu jusqu'à moi,<br /> <br /> <br /> Et j'ai vu l'oppression que font peser sur eux les Egyptiens.<br /> <br /> <br /> Maintenant va, je t'envoie auprès du Pharaon,<br /> <br /> <br /> Fais sortir d'Egypte mon peuple, les Israélites."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Moïse dit à Dieu : "Qui suis-je pour aller trouver Pharaon<br /> <br /> <br /> Et faire sortir d'Egypte les Israélites ?"<br /> <br /> <br /> Dieu dit : "Je serai avec toi, et voici le signe<br /> <br /> <br /> Qui te montrera que c'est moi qui t'ai envoyé.<br /> <br /> <br /> Quand tu feras sortir le peuple d'Egypte,<br /> <br /> <br /> Vous servirez Dieu sur cette montagne."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Moïse dit à Dieu : "Voici, je vais trouver les Israélites<br /> <br /> <br /> Et je leur dis : "Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous."<br /> <br /> <br /> "Mais s'ils me disent : "Quel est son nom ?",<br /> <br /> <br /> Que leur dirai-je ? "<br /> <br /> <br /> Dieu dit à Moïse : "Je suis celui qui est."<br /> <br /> <br /> Et il dit : "Voici ce que tu diras aux Israélites :<br /> <br /> <br /> "Je suis" m'a envoyé vers vous."<br /> <br /> <br /> Dieu dit encore à Moïse : "Tu parleras ainsi aux Israélites :<br /> <br /> <br /> "Yahvé, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham,<br /> <br /> <br /> le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous.<br /> <br /> <br /> C'est mon nom pour toujours, c'est ainsi que l'on m'invoquera<br /> <br /> <br /> De génération en génération."<br /> <br /> <br /> (Bible de Jérusalem, Exode, 3, 1-15)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Les paroles d’Isis m’évoquent deux textes de la Bible : « La lutte de Jacob avec Dieu » et « Le buisson ardent et la révélation du<br /> nom divin »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Lutte de Jacob avec Dieu<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cette même nuit, Jacob se leva,<br /> <br /> <br /> Prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants<br /> <br /> <br /> Et passa le gué du Yabboq.<br /> <br /> <br /> Il les prit et leur fit passer le torrent,<br /> <br /> <br /> Et il fit passer aussi tout ce qu’il possédait.<br /> <br /> <br /> Et Jacob resta seul.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore.<br /> <br /> <br /> Voyant qu’il ne le maîtrisait pas,<br /> <br /> <br /> Il le frappa à l’emboîture de la  hanche,<br /> <br /> <br /> Et la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui.<br /> <br /> <br /> Il dit : « Lâche-moi car l’aurore est levée »,<br /> <br /> <br /> Mais Jacob répondit :<br /> <br /> <br /> «  Je ne te lâcherai pas, que tu ne m’aies béni ».<br /> <br /> <br /> Il lui demanda : « Quel est ton nom ? »<br /> <br /> <br /> « Jacob, répondit-il ».<br /> <br /> <br /> Il reprit :<br /> <br /> <br /> « On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël,<br /> <br /> <br /> Car tu as été fort contre Dieu et contre les hommes<br /> <br /> <br /> Et tu l’as emporté ».<br /> <br /> <br /> Jacob fit cette demande : « Révèle-moi ton nom, je te prie »,<br /> <br /> <br /> Mais il répondit :<br /> <br /> <br /> « Et, pourquoi me demandes-tu mon nom ? »<br /> <br /> <br /> Et, là même, il le bénit.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Jacob donna à cet endroit le nom de Penuel,<br /> <br /> <br /> « Car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face et j’ai eu la vie sauve ».<br /> <br /> <br /> Au lever du soleil, il avait passé Penuel<br /> <br /> <br /> Et il boitait de la hanche.<br /> <br /> <br /> C’est pourquoi les Israélites ne mangent pas,  jusqu’à ce jour,<br /> <br /> <br /> Le nerf sciatique, qui est à l’emboîture  de la hanche,<br /> <br /> <br /> Parce qu’il avait frappé Jacob<br /> <br /> <br /> À  l’emboîture de la hanche, au nerf sciatique.<br /> <br /> <br /> ( Genèse, 32, 23-33)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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